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27 mai 2010

The Big Lebowski

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Titre original : The Big Lebowski
Année de production : 1998
Réalisateurs : Joel et Ethan Coen
Distribution : Jeff Bridges, John Goodman, Steve Buscemi, Julianne Moore, Philip Seymour Hoffman, Ben Gazzara, Peter Stormare, John Turturro, Tara Reid, Jon Polito
Durée: 117 min







« The Big Lebowski », c’est avant tout l’histoire de  Jeffrey Lebowski (Jeff Bridges), dit « le Duc », un tocard de première au look baba cool qui se trouve être avant tout le plus grand glandeur de Los Angeles. Il mène une vie paisible dans un appartement minable, boit des russes blancs (mélange de vodka et de lait) et passe son temps au bowling avec ses potes Walter (John Goodman) et Donny (Steve Buscemi) qui semblent tout aussi paumés que lui. Avec eux, il prépare le prochain championnat et leur rencontre contre le vicieux Jesus Quintana (John Turturro).
Tout irait pour le mieux si le Duc ne s’était pas retrouvé la tête dans ses propres chiottes, interrogé par un truand au sujet du remboursement de la dette contractée par son hypothétique épouse auprès du producteur de films pornographiques Jackie Treehorn (Ben Gazzara). Pire, le voilà obligé de contempler un complice uriner sur le tapis de son salon. Comprenant finalement qu’il y a erreur sur la personne, les deux individus repartent sans s’excuser.
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De retour au bowling, son partenaire Walter Sobchak (John Goodman), un vétéran du Vietnam irascible, adepte de la culture juive et du shabbat, spécialiste en alarmes et vidéosurveillance, lui conseille d’aller demander réparation à son homonyme, le vieux milliardaire philanthrope de Passadena surnommé « The Big Lebowski ». Malgré un accueil peu cordial, le Duc finit par repartir avec un nouveau tapis, croisant au passage Bunny (Tara Reid), la jeune épouse nymphomane du milliardaire, et son ami Karl Hungus (Peter Stormare), un nihiliste d’origine allemande, ancien chanteur du groupe de hard rock “Autobahn” (vous chercherez la traduction) et acteur porno à ses heures perdues.
Une partie de bowling plus tard, voilà le Duc contacté par Brandt (Philip Seymour Hoffman), le majordome du milliardaire, qui lui apprend que Bunny a disparue, victime d’un enlèvement. Le milliardaire lit au Duc la lettre des ravisseurs et lui demande de leur remettre la rançon, supposant que les escrocs sont ceux-là même qui ont uriné sur son tapis. Voilà donc le Duc de retour au bowling avec une valise contenant un million de dollars. Expliquant la situation à Walter, ce dernier lui conseille de remplacer la mallette par un leurre (son linge sale de la semaine) puis met au point une stratégie qui fait capoter la transaction. Pire, le Duc se fait voler sa voiture qui contenait la vraie mallette et découvre en rentrant chez lui que son nouveau tapis a disparu, récupéré par la fille du milliardaire, Maud (Julianne Moore),  une artiste-peintre débridée, qui estime que l’enlèvement de Bunny n’est qu’un prétexte pour détourner l’argent de leur fondation. Elle le charge donc de retrouver le magot. Le Duc devient dès lors la cible d’un trio de nihilistes allemands armés de furets grignoteurs de « zézettes » et du pornographe le plus célèbre de Malibu qui ont tous entendu parler du million. Le voilà même suivi par un détective privé (Jon Polito) qui le file jour et nuit en coccinelle.
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Vous l’aurez compris, « The Big Lebowski » est un film décalé, pour ne pas dire totalement barré, mais tout bonnement jubilatoire. En effet, non contents de nous servir une galerie de personnages loufoques extrêmement bien caricaturés, les frères Coen réussissent à nous pondre un scénario complètement tordu mais d’une subtilité incomparable où se multiplient rebondissements et situations désopilantes (furet dans la baignoire, démolition de voiture de sport à coups de batte de baseball…). Les dialogues sont tout simplement anthologiques, croustillants à souhait, et chaque réplique vaut son pesant d’or (comme Walter à propos des irakiens qui sont selon lui « Des bouffeurs de dates avec des torchons sur la tête, pas foutu de trouver la marche arrière sur un tank russe » alors que « les Viets et leurs pyjamas noirs étaient de vrais ennemis, eux », ou Maud dont l’art  « impressionne beaucoup par son côté vaginal »). Côté acteurs, Jeff Bridges et John Goodman sont totalement déments. Bref, il y a des films, comme celui-là, qui marquent une génération. Tout y est culte. Du divertissement comme on en voit trop rarement.

Pour finir deux petits cadeaux:
Le film érotique de Karl Hungus
Le duc et son pote Walter jouant aux détectives

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